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Tn Trois ans après le «printemps érable», le Québec est une nouvelle fois aux prises avec la contestation étudiante, avec la multiplication de manifestations et d’échauffourées avec la police.
Cela chauffe au Quebec. Plusieurs associations étudiantes ont voté une grève il y a un peu plus de deux semaines et organisent depuis des débrayages pour protester contre les mesures de compressions budgétaires du gouvernement libéral de la province francophone. L’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’une des quatre universités de la ville, est une nouvelle fois au coeur de la contestation: plusieurs de ses étudiants, cagoulés ou masqués, tiennent régulièrement des piquets de grève, obligeant professeurs et étudiants à quitter les salles de cours.
Etudiante en 1ère année de droit, Nike TN Requin Marie-Perle Nadeau appuie la contestation mais désavoue les actions violentes. «Je suis pour les revendications mais contre les blocages de cours», confie-t-elle dans les couloirs de l’UQAM. Le recteur de l’UQAM, Robert Proulx, a dernièrement obtenu de la justice de prendre toutes les mesures pour faire cesser «toute forme d’intimidation physique ou psychologique» sur les étudiants et les professeurs. Fort de cette injonction, il a fait appel à la police qui a investi, dans la nuit de mercredi à jeudi, un bâtiment occupé par les manifestants, avant de procéder à 22 interpellations en usant de la force.
Si des professeurs s’étaient interposés la veille entre les manifestants et la police, les échanges musclés lors de l’intervention policière ont laissé des traces. Il y a eu «beaucoup de saccages et de vitres brisées», évoque le recteur, qui a décidé de fermer un bâtiment où les dégâts étaient trop importants. En colère après les violences policières, Alexandre, affilié à un syndicat gréviste, n’approuve pas les méthodes brutales pour faire respecter la grève. «On ne peut pas accepter la violence», tn
pas cher déclare ce jeune, tout en distribuant ses tracts dans.
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