POLITIQUE - Le TN
Pas Cher gouvernement jure que ce n'est pas un Patrioct Act à la française, du nom de la loi américaine prise au lendemain des attentats du 11-septembre. Dans l'entourage de Manuel Valls, on assure même que les attentats de janvier n'ont pas dicté ce texte sur le renseignement que le premier ministre a présenté mercredi 19 mars et dont il avait dévoilé les grandes lignes dans son discours à l'Assemblée dans la foulée de la marche républicaine.
"Nous sommes l'une des dernières démocraties occidentales à ne pas disposer d'un cadre légal cohérent et complet pour nos services qui sont demandeurs", estime Matignon. Ce texte qui sera discuté au Parlement à partir du mois d'avril devrait faire consensus au sein de l'Assemblée. Nicolas Sarkozy a en effet affirmé mardi soir sur TF1 que l'UMP voterait la loi si "elle n'est pas dénaturée" lors des débats parlementaires.
En clair, les dispositions proposées par Sac a main Manuel Valls sont jugées bonnes par l'opposition. Ce n'est en revanche pas le cas d'associations et organismes chargées de la défense des citoyens.
Une valise qui simule un relais opérateur
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) redoute des "mesures de surveillance beaucoup plus larges et intrusives" que celles existantes, la Ligue des Droits de l'Homme dénonce elle une "logique de la pêche au chalut". Dans leur viseur notamment, l'utilisation "de dispositifs mobiles de proximité".
L'un des appareils les plus utilisés pour ce service est l'Imsi-catcher. "Il s’agit d’une boîte (de la taille d’une valise, ndlr) qui simule un relais téléphonique et se met entre une personne qui utilise un téléphone portable et la vraie tour relais d’un opérateur”, Nike
Requin explique à France 24 Alain Charret, spécialiste du renseignement, auteur de La Guerre secrète des écoutes. Le dispositif permet ainsi d'intercepter toutes les communications dans un périmètre autour de la boite.
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