JUSTICE - Nike Requin Les "Français blancs dits de souche" ne constituent pas un "groupe de personnes" au sens de la loi française. C'est ce qu'a estimé jeudi 19 mars le tribunal correctionnel de Paris, qui a relaxé un rappeur et un sociologue attaqués pour "racisme anti-blanc" par une association, l'Agrif.
La 17e chambre estime dans une décision consultée par l'AFP que la notion "ne recouvre aucune réalité légale, historique, biologique ou sociologique", que "la 'blancheur' ou la 'race blanche'" n'est "en aucune manière une composante juridique de la qualité des Français" et que "les Français blancs dits de souche ne constituent pas un 'groupe de personnes'" au sens de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, qui régit principalement la liberté d'expression en France.
"Nique la France" n'est pas une "injure à caractère racial"
Elle a relaxé, sur cette base, un rappeur et un sociologue qui avaient conjointement publié en 2010 un livre et un CD au titre commun, "Nique la France", attaqués pour "injure publique à caractère racial" TN Requin par l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif). Une décision conforme à la demande du parquet, qui avait requis la relaxe.
Le président de l'Agrif a fait connaître dans un communiqué son intention de faire appel. "Pour ce tribunal, si la race noire existe et les personnes noires sont protégeables, la race blanche n'existe pas et les Français blancs ne sont pas protégeables !", estime ce dernier, Bernard Antony, ancien député européen du Front National. La plainte visait le titre du livre et de nombreux passages de la chanson, également qualifiés par l'association de "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes", en l’occurrence des "Français dits de souche".
"Ce que j'en pense, de leur identité nationale, Nike TN de leur Marianne, de leur drapeau et de leur hymne à deux balles. Je vais pas te faire...
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