INDE - Des unités de la police anti-émeute Chaussures
TN étaient déployées samedi 7 mars dans la ville indienne de Dimapur (nord-est), où le couvre-feu restait en vigueur deux jours après le lynchage d'un homme soupçonné de viol.
Le suspect de 35 ans, accusé de plusieurs viols sur une femme et arrêté fin février, a été lynché par la foule qui l'avait sorti de sa prison. Présenté initialement comme un immigré du Bangladesh, l'homme, en réalité originaire de l'Etat indien de l'Assam et parlant bengali, a été battu à mort avant d'être pendu à une tour d'horloge.
Cette affaire, une parmi d'autres, survient deux ans seulement après le viol en réunion d’une étudiante en médecine dans un bus de la capitale, et rappelle à nouveau le nombre alarmant d’agressions dont sont victimes les Indiennes.
L’édition japonaise du Huffington Post a demandé à Rituparna Chatterjee, rédacteur en chef adjoint du Huffington Post indien, de nous parler de l’épidémie de violences sexuelles qui touche son pays.
Pourquoi y a-t-il autant de cas de viols en Inde ?
Parce que, chez nous, le viol est Nike
Tn un problème à la fois sociétal et criminel. Dans notre pays, toujours régi par le patriarcat, le sujet est honteux et stigmatisant. En conséquence, les victimes d’agression sexuelle hésitent encore à déposer plainte par peur des réactions violentes de leur entourage et des risques d’ostracisme.
L’apparente recrudescence du nombre de viols en Inde ne veut pas forcément dire que les agressions se multiplient, mais que celles-ci font plus souvent l’objet d’une plainte et que les médias en parlent.
La démocratisation d’internet et l’arrivée des chaînes d’infos en continu ont permis à des millions de femmes d’accéder à des informations essentielles pour assurer leur propre sécurité, avec la mise en place d’une assistance téléphonique et de campagnes Nike
Tn de sensibilisation. Les femmes sont désormais plus nombreuses à oser porter plainte en cas...
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