DÉCRYPTAGE - Les mécanismes qui avaient Nike Tn
Pas Cher conduit à la guerre courant 2012 n'ont pas été détruits et des groupes terroristes sont à nouveau actifs.
L'attentat qui a frappé vendredi soir Bamako n'est qu'une demi-surprise. Depuis plusieurs mois, la situation au Mali se dégrade sous la pression de groupes terroristes à nouveau actifs au nord du pays. Laminés à la suite de l'intervention militaire française au début de l'année 2013, ces groupes, Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), sa filiale locale Ansar Dine ou Al Mourabitoune, ont pu depuis reprendre pied dans le pays. La Libye, en pleine anarchie, leur a fourni une base arrière tranquille. L'immensité du désert malien, presque impossible à surveiller en dépit d'un déploiement de troupes françaises et de 10.000 casques bleus, leur a ensuite permis de s'infiltrer sans grande difficulté. Sur place, TN Pas
Cher ils ont retrouvé les complicités et les relais dont ils avaient besoin pour agir.
Car les mécanismes qui avaient conduit à la guerre dans le courant de 2012 n'ont jamais été détruits. L'antagonisme entre les tribus touaregs du nord et les autorités de Bamako restent le même. Kidal, la «capitale» touareg que l'armée malienne a du fuir précipitamment il y a un an après deux jours de combats contre les miliciens locaux en est la preuve. La réaction du gouvernement, qui a, à son tour, créé un groupe touareg favorable à ses vues en jouant sur les divisions tribales, le Gatia (Groupe d'autodéfense touareg Imghad et alliés) n'a fait qu'envenimer les choses. La signature fin février d'un accord de paix à Alger entre Bamako et les rebellions n'a pas apporté la détente espérée. Au contraire. Négocié aux forceps, le texte n'a pas été définitivement paraphé par les milices, très divisées et poussées par une Tn
Requin base hostile à cet accord. Il a même suscité de nouvelles frustrations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire