Claudia Priest, Nike TN
Requin libérée vendredi après cinq jours de détention, explique comment elle a discuté avec ses geôliers malgré la crainte et les coups.
«Je me sens bien, je me sens légère. Et surtout je suis contente d'être sortie de cette brousse.» Ces paroles prononcées par Claudia Priest sur France 2 résument avec simplicité l'état d'esprit de l'humanitaire française, retenue en otage depuis lundi jusqu'à sa libération, vendredi. Claudia Priest est soulagée car, comme elle le raconte, ces quelques jours de détention ont oscillé entre espoir et peur. Peur de la violence, peur des armes, peur de ne jamais rentrer chez elle.
Au début de sa détention, l'humanitaire de 67 ans a été violentée par ses ravisseurs, des miliciens anti-balaka, Nike Tn
Requn Pas Cher qui se sont montrés particulièrement menaçants. «On m'a frappée à la tête. On me serrait tellement les bras que j'en ai des bleus», se souvient-elle. «J'étais choquée et je pensais à ma famille qui ne voulait pas que je parte.» Pour autant, la Française a beaucoup échangé avec ses preneurs d'otages. Ces derniers ont consulté ses «dossiers de travail». «Ils se sont rendus compte de ce que l'on faisait depuis 10 ans en Centrafrique, que c'était du bénévolat» pour le compte de l'ONG Catholique CODIS qui opère des enfants handicapés notamment», explique-t-elle.
«Dès qu'on voyait midi arriver, on se disait: “C'est fichu.”»
Par la suite, elle a été séquestrée avec un collègue par des hommes non armés qui lui promettaient sa libération. «Il y a eu des hauts et des bas», confirme-t-elle au micro de BFMTV. «Tous les matins on se levait avec de l'espoir. Et dès qu'on voyait midi arriver, Nike
TN Pas Cher on se disait: “C'est fichu.” Et la nuit tombait.» La nuit qui, pour Claudia Priest, était un moment particulièrement inquiétant.
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