jeudi 28 août 2014
Comment un cobra décapité a-t-il pu mordre et tuer un cuisinier en Chine ?
En confectionnant une soupe de serpent, un cuisiner chinois a été mordu par la tête de l'animal alors qu'il l'avait décapité vingt minutes plus tôt. Explications.
Il ne suffit pas de couper la tête d'un serpent pour se mettre à l'abri de sa morsure, comme le prouve cette histoire à faire froid dans le dos. En préparant une soupe de serpent, un mets très apprécié et populaire de la province chinoise du Guangdong, un cuisinier a été mordu par un cobra alors qu'il l'avait décapité vingt minutes auparavant.
En voulant mettre la tête du serpent à la poubelle, il a été mordu et le venin de l'animal l'a tué en quelques secondes. Le temps que les employés du restaurant appellent les secours, l'homme était déjà mort.
Une étonnante capacité des reptiles
Malgré les apparences, rien de surnaturel ou d'inexplicable dans cette histoire, comme l'affirme un expert en serpents, Yang Hong-chang. Interrogé par le Daily Mail, il explique que les reptiles peuvent encore avoir des réflexes même après avoir perdu des parties de leur corps, ou la totalité dans le cas de ce cobra cracheur d'Indochine.
"Il est tout à fait possible que la tête soit restée vivante et ait mordu le cuisinier. Après avoir perdu sa tête, le serpent est effectivement mort car ses fonctions corporelles ont cessé, mais les réflexes sont toujours là". En cause : le métabolisme des serpents, bien plus lent que celui des humains.
"Comme les autres mammifères, nous avons un rythme métabolique élevé et notre cerveau a besoin d'un apport constant en sang et oxygène, et s'il est interrompu pendant quelques secondes, il cesse de fonctionner", ajoute l'herpétologiste Wolfgang Wuster sur le site Tree Hugger.
"Les serpents et les autres reptiles ont un rythme métabolique beaucoup plus lent, et leurs tissus, cerveau inclus, peuvent rester vivants et fonctionnels longtemps après que la circulation du sang ait été arrêtée".
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire