En pleine course à la présidentielle, Cheap
Jordan Shoes François Hollande a sollicité les conseils et l'appui de l'ex-patron du FMI, déjà empêtré dans les affaires du Sofitel et du Carlton.
Trois jours durant, interrogé à partir de mardi, Dominique Strauss-Kahn sera le prévenu vedette de l'affaire de proxénétisme aggravé jugée à Lille. Depuis plus de trois ans, l'ancien poids-lourd socialiste sait que son avenir dépend de l'issue du dossier du Carlton. Une condamnation serait désastreuse après le scandale du Sofitel.
Le Figaro retrace un épisode méconnu du parcours de DSK. Au début de l'année 2012, François Hollande, alors candidat socialiste déclaré à l'élection présidentielle, demande à rencontrer l'ancien directeur général du FMI, pourtant déjà éclaboussé par l'affaire du Sofitel et celle du Carlton pour laquelle il sera mis en examen le 26 mars 2012. Il veut évoquer avec lui la politique économique à mener en cas de victoire mais aussi utiliser son carnet d'adresses international.
Un rendez-vous, discret compte tenu de l'image sulfureuse de DSK, est pris chez un ami commun. Au candidat du PS, Nike
Free Dominique Strauss-Kahn conseille de ne pas perdre de temps s'il s'installe à l'Elysée: «Tu devras agir vite et fort. Voir Merkel tout de suite», lui dit-il en substance. François Hollande lui demande alors d'aller «sonder les Allemands». En effet, les sujets ne manquent pas à l'agenda franco-allemand: le pacte de stabilité et de croissance européen et la volonté française d'en desserrer l'étau, les futures législatives outre-Rhin et la perspective d'un gouvernement de coalition avec le SPD pour la chancelière, la dette grecque déjà...
DSK accepte de jouer l'émissaire de Hollande auprès d'Angela Merkel, de Martin Schulz (SPD), le président du Parlement européen.
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