vendredi 5 juin 2015

Dans un récit publié le 9 juin par le Washington Post

Dans un récit publié le 9 juin par le Washington Post, le journaliste Barton Gellman, vétéran du WaPo qui a fait profiter son ancien quotidien de ses révélations, raconte avoir été en nike tn requin pas cher taille 38 contact par mails depuis le mois de mai avec Edward Snowden, la nouvelle gorge profonde qui fait trembler l'Amérique . Snowden lui aurait demandé que le Post publie, dans les soixante-douze heures, l'intégralité d'un exposé PowerPoint, soit 41 fiches au total, présentant le programme Prism, un programme secret de la National Security Agency (NSA) permettant d'accéder à pratiquement tous les documents échangés sur Facebook, Google, Yahoo... Je lui ai dit que nous ne garantirions pas ce que nous allions publier, ni quand, rapporte Barton Gellman, expliquant que son journal a aussi voulu consulter des officiels du gouvernement sur le danger potentiel pour la sécurité nationale. C'est à la suite de cette réponse, écrit Gellman, que Snowden se serait tourné vers Glenn Greenwald, ancien avocat et journaliste déjà très connu Nike TN aux Etats-Unis, recruté par le Guardian en 2012. Faux, a rétorqué Glenn Greenwald sur Twitter dès le lendemain, depuis Hongkong, où il a suivi Snowden, leur source commune : Les affirmations de Bart Gellman sur les interactions entre Snowden et moi -- quand, comment et pourquoi -- sont toutes fausses. Selon un récit alternatif, publié le 11 juin par le Guardian, le premier journaliste abordé par Snowden dès janvier était d'ailleurs une tierce personne : la documentariste américaine Laura Poitras, qui travaillait justement sur les lanceurs d'alerte (ces citoyens qui diffusent des informations d'intérêt public, comme le militaire Bradley Manning) au sein de la NSA. A l'époque déjà, la documentariste se disait elle-même victime de harcèlement des services de sécurité américains chaque fois qu'elle entrait ou sortait tn pas cher vert jaune rouge des Etats-Unis. Et expliquait qu'il était même plus sr pour elle de travailler en dehors de son propre pays. Edward Snowden l'a choisie aussi du fait de ce harcèlement, a raconté Laura Poitras, dans une interview au site Salon. Je pense qu'il se méfiait des médias établis, et particulièrement du New York Times, qui avait attendu toute une année avant de révéler un précédent scandale d'écoutes, explique la documentariste. En février, Edward Snowden contacte aussi par mail le croisé des libertés publiques Glenn Greenwald et lui demande s'ils peuvent communiquer via un logiciel de cryptage (une technique que Snowden employait avec Laura Poitras). Snowden envoie même une vidéo YouTube à Greenwald pour lui expliquer comment procéder. Le journaliste, qui semble d'abord ne pas avoir considéré la source comme très sérieuse,nike air rift uk 12 ne prend alors pas la peine d'installer le logiciel. Il n'est alerté que le mois suivant, en mars, quand Laura Poitras lui parle de ses contacts en parallèle avec cette même mystérieuse source et le convainc qu'elle vaut la peine d'être écoutée. C'est aussi Laura Poitras qui avertit l'ancien du Washington Post, Barton Gellman, pour avoir son avis : Cela aurait pu être un piège, ou un dingue, explique-t-elle dans son interview à Salon, racontant avoir voulu prendre conseil auprès de collègues expérimentés. Edward Snowden avait de bonnes raisons de se méfier des médias établis : le Washington Post a non seulement consulté le gouvernement avant de publier la moindre information, comme le font généralement les médias américains, mais il a aussi attendu que le Guardian commence à sortir ses révélations sur Prism pour air max 90 taille 39 pas cher,nike air max pas cher en france,nike air max tn air en faire état... Relativement nouveau venu sur le marché américain, où il cherche à s'établir comme une alternative de gauche, avec une soixantaine de salariés déjà, le Guardian se soucie visiblement moins de l'aval des autorités américaines que le Washington Pos t ou le New York Times. Jusqu'à présent, le Guardian n'a pourtant publié que 4 des 41 fiches présentant le programme Prism, les mêmes que celles sorties par le Washington Post, a relevé Barton Gellman. Certaines choses doivent rester secrètes, souligne le sage du Washington Post sur son compte Twitter. Mais le dernier mot de cette saga est loin d'avoir été écrit : Nous allons avoir beaucoup d'autres révélations importantes ces prochains mois et semaines, a promis Glenn Greenwald à l'agence AP, annonant des douzaines d'histoires tirées des Air Max 90 documents remis par Snowden. S'ils collent trop à leur source et livrent trop d'informations, les journalistes pourraient aussi être eux-mêmes poursuivis, mettent en garde quelques voix aux Etats-Unis. Glenn Greenwald en particulier pourrait l'être, car il met des vies américaines en péril, a déjà asséné le républicain Peter King. L'administration Obama a indiqué qu'elle exclut de poursuivre les journalistes, pour l'instant du moins. La Chine espionnée Des douzaines d'attaques terroristes ont été déjouées grace aux programmes de surveillance des téléphones et d'Internet révélés la semaine dernière par le Guardian et le Washington Post, a assuré mercredi le général Keith Alexander, directeur de la très secrète National Security Agency (NSA). Les révélations d'Edward Snowden, jeune informaticien qui travaillait pour la NSA, ont d'ores et déjà gravement nui à la sécurité nationale, a expliqué le général Alexander, interrogé lors d'une audition au Sénat. Depuis Hongkong, où il s'est réfugié, Snowden a continué, lui, à narguer les Etats-Unis. Dans une interview au South China Morning Post, il assène que depuis 2009, la NSA se livre au piratage massif d'ordinateurs à Hongkong et dans le reste de la Chine. Je ne suis pas ici pour fuir la justice, je suis ici pour révéler des crimes, affirme Snowden, assurant rester à Hongkong jusqu'à ce qu'on me demande d'en partir. Paru dans Libération du 14 juin 2013 De notre correspondante à Washington Lire les réactions à cet article.


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